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Pourquoi La Dernière Ambulance existe-t-elle ?

Pourquoi La Dernière Ambulance existe-t-elle ?
Photo gracieuseté de Blake Camp (paramédic à la retraite)

(2023-09-19)

Chers lecteurs,

Lorsque j’ai débuté ce projet en février 2022, je pensais que notre couverture serait concentrée sur la région métropolitaine de Montréal.

Je ne savais pas que quelques jours après la publication de nos premiers articles, nous recevrions des messages de tous les coins du Québec.

Dès le début, les personnels préhospitaliers d’urgence de première ligne nous ont écrit pour partager leurs histoires et nous remercier, souvent dans des notes très émouvantes, d’avoir accepté de leur donner la parole.

Ces témoignages concrets et nos reportages ont eu un réel impact sur la prise de décision de haut niveau. Deux communautés autochtones ont vu leur accès local aux paramédics amélioré après que trois pièces d'enquête que nous avons produites ont révélé le manque de service. Et notre reportage a été le catalyseur de changements importants dans la façon dont les appels d'urgence sont traités dans la région de Montréal.

Nous sommes fiers d'être devenus une référence lors des négociations entre les syndicats, les entreprises ambulancières et le MSSS. Difficile de cacher la vérité quand La Dernière Ambulance la publie chaque jour.

Nous ne ralentissons pas, même malgré les récents développements selon lesquels le ministère de la Santé et des Services sociaux a remis en question mes qualifications et le statut de La Dernière Ambulance.

Ce projet a commencé comme une opération menée par une seule personne. Puis, lorsque les lecteurs ont commencé à souscrire à des abonnements payants, nous avons investi cet argent dans l’embauche de rédacteurs indépendants, dont la grande majorité sont eux-mêmes des paramédics.

C'est véritablement la mission de La Dernière Ambulance : nous mettons en lumière un système de soins préhospitaliers d'urgence qui croupit dans l'obscurité depuis des décennies.

Les paramédics ont été réduits au silence, nous leur rendons donc la parole.

Les soins préhospitaliers ont été négligés et sous-financés, nous révélons donc les lacunes.

Des gens meurent, alors nous tirons la sonnette d’alarme.

Nous avons été élevés dans la conviction que si vous appelez le 911 en cas d’urgence médical, de l’aide viendra. Mais la sombre réalité pour trop de Québécois en ce moment, c’est que lorsqu’on appelle à l’aide, ce n’est pas une promesse qu’on va obtenir de l’aide, c’est une loterie.

Nous faisons donc notre journalisme avec la conviction qu'un citoyen informé est un citoyen autonome, et en sachant que notre travail consiste littéralement à informer les décideurs et à informer d'autres grands médias des problèmes très réels qui se produisent ici et maintenant.

Les lecteurs et les abonnés rendent cela possible. Faire connaître notre journalisme fait une grande différence. Et les abonnés payants contribuent à garantir que nous disposons des fonds nécessaires pour poursuivre ce projet.

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Nous aimerions faire davantage, et nous le ferons davantage. Nous avons juste besoin de plus d’abonnés payants pour amplifier La Dernière Ambulance. Si vous lisez nos histoires et les trouvez intéressantes, convaincantes, voire dérangeantes, envisageriez-vous de devenir sympathisants ?

Ensemble, nous changeons le discours, sensibilisons et mettons en lumière le système de soins préhospitaliers d’urgence.

C'est pourquoi La Dernière Ambulance existe. Et vous rendez cela possible.

Merci pour votre aide.

Hal