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If only we cared about paramedics as much as we cared about....

If only we cared about paramedics as much as we cared about....

La version française succède à l'anglais.


Back on the very first day of The Last Ambulance project, I was asked how we arrived at this point - where the critical shortage of paramedics continues to worsen.

347 days later, here's my answer.

Paramedic shortages are inexorably linked to a refusal to recognize the true value of paramedics. So we don't pay them enough, we don't show appreciation or respect, we don't allow them to have schedules that balance work and life, we don't provide enough mental health support, we don't pay them or even allow them to take time off for professional development, and we don't provide enough lateral or vertical movement to allow them to be a paramedic throughout their careers and be satisfied they've done it all.

We demand that they sacrifice their mind (PTSD) and bodies for the rigours of the job and when they do we reward them by finding excuses to push them out of their jobs, out of the organizations they work for, or the profession itself.

We force them to work until they're 65 before they can retire while their counterparts in law enforcement and the fire service are entitled to retire after 25 years of service.

We take them for granted. We treat them like numbers. We don't leverage the full range of their knowledge, wisdom, skills and experience. We under-estimate the deep attachment they have for the communities and the people they serve.

And then we wonder why so many of them are leaving the profession or moving to other jurisdictions. It's really not a mystery.

Be well. Practice big medicine.


Au tout premier jour de le projet La Dernière Ambulance, on m'a demandé comment nous en étions arrivés là - où la pénurie critique des paramédics continue de s'aggraver.

347 jours plus tard, voici ma réponse.

La pénurie de paramédics est inexorablement liée à un refus de reconnaître la vraie valeur des paramédics. Donc, nous ne les payons pas assez, nous ne montrons pas d'appréciation ou de respect, nous ne leur permettons pas d'avoir des horaires qui concilient travail et vie, nous ne leur fournissons pas suffisamment de soutien en santé mentale, nous ne les payons pas ou leur permettons même de prendre du temps pour se perfectionner professionnellement, et nous ne fournissons pas assez de mouvement latéral ou vertical pour leur permettre d'être paramedic tout au long de leur carrière et d'être satisfaits d'avoir tout fait.

Nous exigeons qu'ils sacrifient leur esprit (ESPT) et corps pour les rigueurs du travail et lorsqu'ils le font, nous les récompensons en leur trouvant des excuses pour les expulser de leur emploi, des organisations pour lesquelles ils travaillent ou de la profession elle-même.

Nous les forçons à travailler jusqu'à 65 ans avant de pouvoir prendre leur retraite alors que leurs homologues des forces de l'ordre et des pompiers ont le droit de prendre leur retraite après 25 ans de service.

Nous les tenons pour acquis. Nous les traitons comme des numéros. Nous ne tirons pas parti de toute la gamme de leurs connaissances, de leur sagesse, de leurs compétences et de leur expérience. Nous sous-estimons le profond attachement qu'ils ont pour les communautés et les personnes qu'ils servent.

Et puis nous nous demandons pourquoi tant d'entre eux quittent la profession ou déménagent vers d'autres juridictions. Ce n'est vraiment pas un mystère.